Critique

Giorgio SEVESO

LES INSTRUMENTS DE LA POETIQUE
Ici il n’y a aucune figuration ni allusion ni évocation. Les signes de Silvia sont seulement des traces qui enregistrent les émotions dus à sa vigilance et nette sensibilité. Quand elle travaille, elle tombe dans un état où sa conscience est en suspens comme si elle se regardait dedans de ses mémoires et rềves.
Les images pareilles à une écriture automatique sortent à flots de son profonde intérieur selon un impératif de sa fantaisie et de ses mémoires.. Dans sa peinture, on peut voir en effet des signes cunéiformes vibratiles composés entre le sumérien archaïque et hébreu, semblables à une vraie personnelle écriture.
Les traits causés par un événement sentimental vivent exclusivement grầce à une essence émotive et à sa valeur iconographique.

Pendant son itinéraire mur S.B. a exprimé les différentes étapes de sa vie réalisant ses représentations d’objets en insérant autre de fils de fer, pièces de faux, graines végétales, coutures, coup de griffe, le tout influencé par l’art contemporaine, mais en l’interprétant en façon complètement personnelle .Les couleurs, les images sont donc le résultat d’une fantaisie poétique avec une permanente simplicité , et quelque fois, une inquiétude, une mélancolie ironique, un « spleen » qu’elle représente ,par exemple, dans le cycle de « montres » usées comme les symboles renversés de la vie des phénomènes ou nous sommes plongés.
Le silence des images transforme la créativité et l’imagination esthétique: ses sujets sont toujours simples et toujours le résultat de sa profondeur et poésie. Il n’y a pas besoin de les traduire, il faut seulement les sentir.
En définitif les éléments qui aliment l’imaginaire de notre artiste sont: l’impulsion minime, l’instinct, l’intuition, l’authenticité, la sincérité, la mémoire, le sentiment.
La réalité de notre temps, dans ses peintures nous semble douce et cruelle, simple et compliquée, on peut la comprendre que par les moyens de la poésie.
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